NOTES
Hugo sait, par Matter (ouvrage cité, p. 342) ou par le document qui s'en inspire, mais il s'abstient de le dire, que l'historien anglais est l'un des premiers à avoir mis en doute moins la réalité de l'incendie de la bibliothèque que son importance. Le nombre des bains d'Alexandrie qu'il cite entache d'invraisemblance qu'ils aient pu tous être chauffés six mois durant par le « fuel » de la « library »; surtout, il estime qu'après deux incendies et près de trois siècles d'intolérance chrétienne et de conflits, souvent violents, non seulement entre chrétiens, juifs et paiens mais aussi entre églises chrétiennes, ce qui restait de livres aux bibliothèques d'Alexandrie ne mérite guère de regret.